Fenêtre simple vitrage en bois exotique (Sapelli ou Niangon) en récupérée sur le chantier de rénovation une école de la Courneuve par l'atelier R-ARE à Romainville et cédé à l'artiste. Blanc de Meudon.
Cette œuvre, créée sur un support issu du chantier de déconstruction d'une école de La Courneuve, évoque le regard rêveur du fond de la classe, mais aussi et surtout, fait...
Cette œuvre, créée sur un support issu du chantier de déconstruction d'une école de La Courneuve, évoque le regard rêveur du fond de la classe, mais aussi et surtout, fait écho au contexte global d'enfermement que nous vivons, par intermittence, comme une fenêtre entrouverte sur le monde.
Lors du premier confinement, Jordane Saget a demandé à son public d'envoyer une photo de son point de vue. Le résultat : des centaines de photos retravaillées par l'artiste et agrémentées de ses lignes arrondies. Le projet est devenu un livre, vendu au profit de l'association caritative des Restos du Cœur : 56 jours.
"C'était une époque de paradoxes et de contradictions. C'était un temps d'isolement où la relation à l'autre n'a jamais semblé aussi structurante. C'était un temps de peur et un temps de courage ; un temps pour soi et un temps pour les autres ; un temps pour l'individu et le groupe, un temps de calme et un temps de chaos. Ces 56 jours ont été notre histoire. "
Jordane Saget
Jordane Saget travaille depuis toujours avec des matériaux sobres et non intrusifs comme la craie ou le Blanc de Meudon, dans la rue et dans le métro.